Création – Choeur d’enfants et Orgue
Hommage à l’entomologiste Jean-Henri FABRE, Création Grégoire ROLLAND
Chorale Amadeus (collège Jeanne d’Arc – Conservatoire de musique du Pays d’Apt Luberon)
Ecole Persil Pouzaraque (Avignon)
Classe multi-claviers (conservatoire de musique du Pays d’Apt Luberon)
Maryline Chopard, (cheffe de choeur), enseignante au conservatoire du Grand Avignon
Lynda Kaisin (cheffe de choeur),
Pascal Briosne (chef de choeur),
Sophie Bois (professeur d’orgue et de clavecin), enseignants au conservatoire du Pays d’Apt Luberon
Grégoire ROLLAND, compositeur et organiste
Dimanche 11 juin à 17h à la Cathédrale St Sauveur d’Aix-en-Provence (13).
Entrée Libre
Le Chantre des Insectes pour chœur d’enfants et orgue est une commande de Prodig’art, en partenariat avec Isabelle Ronzier, productrice. C’est une œuvre spécifiquement écrite pour pouvoir être transmise à des enfants qui n’ont pas nécessairement accès à une éducation musicale.
Le titre fait référence à Jean-Henri Fabre, éminent entomologiste avignonais, également appelé L’Homère des Insectes. L’œuvre musicale explore donc le monde artistique et scientifique de Fabre, en s’attachant à la thématique des insectes, et en utilisant également certains textes poétiques de cet auteur.
Le Chantre des Insectes est conçu comme le résumé d’une « journée » dans la nature, avec différents insectes clairement identifiés. Tout d’abord, le grillon, qui fait partie à la fois du monde de la nuit et du jour, selon qu’il stridule ou qu’il chante. Ainsi, on le retrouve au début de l’œuvre (Le Réveil des Insectes, Le Grillon), où son chant véritable prend le pas sur la stridulation nocturne. Puis c’est au tour de la cigale de chanter, elle qui se retrouve au centre de la journée, puisque liée aux chaudes températures estivales. Enfin, le hanneton, que l’on peut davantage observer en fin de journée, fait entendre son vol, et son cri si caractéristique.
Ces trois insectes musiciens ont été choisies car ils offrent trois émissions du son différentes. Le grillon se rapporte au principe des cordes frottées, alors que la cigale utilise davantage la technique de la percussion (de type « caisse claire ») et le hanneton expulse de l’air pour faire entendre son cri (« instrument à vent »). Ces distinctions permettent de varier dans l’œuvre musicale les techniques vocales des enfants, et offrent une réelle identité musicale pour chacun des mouvements.
Les interludes à l’orgue permettent de passer d’un univers d’insectes à un autre, de manière
plus continue.
Les textes utilisés sont tous issus de la production poétique de Jean-Henri Fabre. Seuls quelques extraits ont été conservés, certains ayant été traduits du provençal. Ces textes commentent les insectes, ou mettent en scène leur découverte. Cela permet de penser le chœur d’enfants comme un groupe qui commente l’action, à la manière des chœurs que l’on retrouve dans la tragédie grecque. Une partie de l’œuvre travaille également sur le principe d’imitation de l’insecte.
Tout le matériau musical de l’œuvre est extrait d’analyses spectrales de différents sons d’insectes : grillon, courtilière, cigale, hanneton, ambiance de nuit, …
Seule la mélodie chantée par les enfants au centre du mouvement « La Cigale » est inspirée de la chanson de Fabre, du même nom.
Les registrations indiquées sont des propositions. Il convient de les adapter en fonction de l’instrument dont on dispose.